lundi 24 novembre 2014

L'heure est grave!

Salut tout le monde, j'espère que vous vous portez bien!

Alors oui, pourquoi l'heure est grave? Ben l'heure est grave de tous les côtés!... De mon côté comme de celui de l'Incorruptible.

De mon côté, et c'est quelque chose qui me brise le cœur, mon film "Robespierre" sera définitivement un film de 2015 et pas 2014... J'ai fait un rapide survol des travaux restant à faire et je suis obligé de reconnaitre que la tâche est monstrueuse si je veux l'achever pour Noël. Même en m'y consacrant à temps plein ce serait impossible.

Cela étant, j'avais dit ici que je pourrais au moins présenter à ceux qui viendraient me voir un "pré-montage", eh bien même ça il va me falloir y renoncer. Donc 2015...

Et attendez, c'est pas tout! Je me suis fait happer par deux gars qui, ayant vu mon précédent petit film sur le 14-Juillet, m'ont proposé de faire avec eux un film moitié dessins - moitié prise de vue réelle; bien entendu je me chargerai de la partie dessinée. Ils sont arrivés comme ça avec ce beau projet, j'ai pas cherché à me défendre, j'ai accepté! Ça me prendra 3 mois, du coup je reprendrai "Robespierre" à partir de mars seulement!

Et je pense cette fois le finir tout-à-fait un peu avant l'été...

Eh oui! plus d'une heure de dessins aquarellés et sonorisés ça pardonne pas...

MAIS il y a quand même du positif: j'ai commencé le montage avec le son et tout, je fais les derniers dessins, les dernière couleurs, et croyez moi je pense que le résultat sera à la hauteur! Je vais donc mettre du temps à tout finir mais vraiment ce sera pour la bonne cause!

Bon allez, aujourd'hui c'est jour d'arrivage quand même, alors allons-y!

Du noir et blanc.

Aujourd'hui c'est du tout travelling! Je suis arrivé à la fin du récit, et c'est le moment du 9-Thermidor, la chute de Robespierre. Lui et quatre de ses partisans proches (dont son frère qui était conventionnel) ont été arrêtés. Dans ce premier dessin, on les envoie séparément dans des lieux de détention différents pour briser leur force de cohésion, si je puis dire.


Puis ils ont été libérés par des hommes de la Commune de Paris (le pouvoir municipal). Le terrible Robespierre qui arrive à se soustraire à l'autorité de la Convention, ça a de quoi inquiéter celle-ci! C'est ce moment de vive inquiétude que j'ai représenté ici.


Et ensuite à l’Hôtel de Ville, le siège de la Commune, où Robespierre et les autres doivent se retrouver, mais où on ne prendra aucune mesure sérieuse. C'était vraiment une réunion de bras cassés, en fait... Robespierre quant à lui laissait courir...


Et un peu de couleur enfin:

Après la victoire de Fleurus qui débarrassait enfin la France du danger étranger aux frontières, Saint-Just et Couthon pensent qu'il faut maintenant faire la paix avec les pays vaincus.


Mais Carnot lui, pense que si on fait la guerre c'est pour que ça rapporte! Alors du coup, hop! on envoie l'ordre de piller la Belgique!


Et ensuite des dessins que j'ai déjà dû vous présenter en noir et blanc pour certains, les voici en couleur: Cambon qui vient de se faire dénoncer par Robespierre le 8 thermidor et qui commence à avoir chaud aux fesses!


Un député qui demande la publication du discours du 8-Thermidor, un autre qui se prononce contre.

 
Des militants du club des Jacobins le soir du 8 thermidor qui conspuent Billaud-Varenne et Collot-d'Herbois. Là c'est l'ambiance nuit / chandelles.


Les même qui se font expulser manu militari...


Voilà pour aujourd'hui! Quand à moi je vais entamer cette semaine les dessins de la 36ème et dernière page de script, les derniers dessin avec le cap du 500ème dessin dépassé! Ça y est, je commence à en voir le bout! J'ai accumulé du retard dans certains compartiments, mais pour ce qui est des dessins seuls, j'aurai donc fini à la date prévue.

Et je vous retrouve comme d'habitude dans deux semaines!

Salut et fraternité!

lundi 10 novembre 2014

A défaut d'aller vite, ça avance!

Salut citoyens!

On n'a jamais été aussi proche de Noël cette année, et j'ai l'impression que la fin de la fabrication de mon film approche un poil moins vite... Bizarre... En tout cas ça avance toujours et j'arrive à maintenir le niveau. Le montage aussi avance mais là aussi, que de boulot! Heureusement que c'est passionnant, sinon j'aurais laissé tombé!

Allez, voilà l'arrivage de ce lundi.

La couleur: on est dans la tension, clairement. Ça tape du point sur la table au Comité de salut public entre Robespierre (il était toujours nerveux de toute manière) et Carnot. On s'engueule à tout va!




Du coup Robespierre se tire du comité en claquant la porte en disant "vous sauverez la patrie sans moi!". Au passage, sans être robespierriste, c'est la preuve que ce n'était pas un obsédé du pouvoir personnel comme ses ennemis l'ont dit. Donc sur ce dessin, oui, c'est lui! Moi qui ai toujours tenu à ne pas le montrer ici tant que le film n'était pas fini pour laisser la surprise; mais bon, il est de dos!



Et le voilà arrivant à la tribune de la Convention pour prononcer son dernier discours dans lequel il compte balancer dans tous les sens, style "j'en ai plus rien à foutre!" (mais ça il ne l'a pas dit!)



Le noir et blanc: l'encrage d'abord: le matin du 9-Thermidor où le public attend devant la salle des séance.



On ne le fera pas entrer car on a déjà placé dans les tribunes un public largement hostile à Robespierre.



Un close up sur Saint-Just qui avait entamé son discours mais qu'on a interrompu.



Et deux crayonnés: d'abord les robespierristes que la Convention a mis en état d'arrestation et qu'on répartit dans différentes prisons.



Et enfin la voiture de Robespierre arrivant devant la prison du Luxembourg et le responsable de celle-ci refusant de l'y accueillir.



Merci à tous d'être toujours là! Je retourne tout de suite au boulot, on y croit!