lundi 26 septembre 2016

De Pire en Pire - pages 13 et 14.

Salut mes amis!

Ça y est, c'est la rentrée des Dentus!

Petit rappel de tout ce qui s'est passé: c'est le matin, le soleil brille et Raoul va chez Jeannette boire son petit café matinal en ce début de journée qui ne peut que s'annoncer formidable.

Chez Jeannette, il voit très souvent un vieux monsieur au regard un peu perdu et se dit que ce serait une bonne idée de lui parler de temps en temps.

Au commissariat de la rue des Tartelettes en Deuil, Raoul rejoint ses autres proches collègues et nous apprenons que les deux suspects de l'affaire en cours ont tous les deux avoué le même crime au moment de leur gardes-à-vue respectives. Pas normal, ça...

Les deux suspects? Un vieux monsieur boucher de son état retrouvé un hachoir à la main un matin à côté du corps ensanglanté de son épouse. L'autre suspect est l'apprenti de la boucherie, Pierre Monclar, qui dit avoir tué madame Portal d'un coup de 22 long rifle... Raoul pense qu'il se sera accusé pour protéger monsieur Portal pour qui il a le plus grand attachement. On verra le résultat de l'autopsie pour la forme.

Retour au commissariat où Raoul apprend que l'apprenti a été relâché dans la nuit: les Dentus avaient oublié d'avertir leur hiérarchie que le jeune garçon avait avoué la veille...

Raoul, pensant sans doute qu'il est préférable d'évacuer de son esprit cette petite déconvenue, décide d'aller de l'avant et d'interroger à nouveau le vieux Portal...


Je dois bien vous avouer que malgré la longue pause estivale, j'ai pas perdu la main à mon grand bonheur, je suis même pas loin de penser que j'ai fait mes deux meilleures planches. Bon, il faut dire qu'il y a pas énormément de décors et beaucoup de noir, et le noir en fond d'image ça paye toujours. Cela dit je suis content.

D'ailleurs pour le plaisir, voici la version photographique de la deuxième planche.


A la semaine prochaine pour les documents, et à dans deux semaines pour la suite!

5 commentaires:

  1. Ce Léonce Portal a une vraie personnalité graphique, il est vraiment crédible et authentique. Il est vrai que les dessins sont très bien, au point que j'ai du mal à voir ce que la couleur pourrait apporter à ces deux planches. Raoul, qui pourrait bien avoir tué le seul suspect sous les verrous en lui révélant une information qu'aucun enquêteur ayant deux sous de jugeote n'aurait confié à un suspect, brille jusqu'à la fin par son détachement avec son passé composé : "il a fait un malaise" au moment où le malaise est en cours, et qu'il conviendrait d'alerter un médecin ou de porter secours au suspect. Le titre de l'album prend tout son sens ! Vivement la suite, et la page Facebook des Dentus, qui permettra de relire aisément les planches précédentes !

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  2. La remarque d'André est pertinente : ces 2 planches sont magnifiques en N&B, et tout comme lui, je les imagine mal améliorée par la couleur.
    Le défi sera rude en tout cas.

    Raoul est d'une balourdise jubilatoire ! Sont "il a fait un malaise" prononcé avec un détachement de spectateur alors qu'il est responsable dudit malaise et qu'il conviendrait davantage d'appeler les secours m'a fait hurler de rire.
    On dirait un peu George Clooney en abruti patenté dans le dernier film des frères Coen. Ce même vide sidéral qu'il prend pour de l'intelligence.
    Vivement la suite

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    1. Merci Rice Nevils! Du coup je vais peut-être m'en tenir dans un premier temps au noir et blanc. Cela dit, plus il y a du noir et moins les couleurs semblent utiles, il faudra voir avec des planches plus claires.
      Je n'ai pas vu le film des frères Coen dont tu parles, il faudra que je me renseigne.
      A bientôt!

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  3. La remarque d'André est pertinente : ces 2 planches sont magnifiques en N&B, et tout comme lui, je les imagine mal améliorée par la couleur.
    Le défi sera rude en tout cas.

    Raoul est d'une balourdise jubilatoire ! Sont "il a fait un malaise" prononcé avec un détachement de spectateur alors qu'il est responsable dudit malaise et qu'il conviendrait davantage d'appeler les secours m'a fait hurler de rire.
    On dirait un peu George Clooney en abruti patenté dans le dernier film des frères Coen. Ce même vide sidéral qu'il prend pour de l'intelligence.
    Vivement la suite

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