lundi 27 octobre 2014

Le rouge est mis!

Bonjour chers citoyens!

J'espère que vous allez bien!

Ici la besogne avance toujours, et je vois la fin de l'année se rapprocher avec angoisse! Angoisse car j'ai fait le pari de tout finir avant cette échéance... Si le pari est réellement de TOUT finir, c'est à dire me retrouver avec un "prêt à diffuser" comme on dit dans le métier, je crois que j'ai assez peu de chance d'y arriver, mais j'aurai dans le pire des cas un pré-montage à montrer à la famille et aux amis que je verrai. Pour tous les autres, ce sera janvier!

Donc ce lundi on a quoi? Peu de couleurs, et plus de noir et blanc.

La couleur: tout d'abord le dénommé Vadier, membre du comité de sûreté générale (l'équivalent du ministère de l'Intérieur de l'époque), qui s'amuse à faire rire l'assemblée au sujet de l'affaire Catherine Théot, dont j'ai, il me semble, déjà rapidement parlé ici.




Ici une charrette de condamnés. Il s'agit entre autres de la malheureuse Cécile Renault, qu'on a accusé d'avoir voulu tenter de tuer Robespierre. Probablement une machination du comité de sûreté générale... On l'a envoyée à la mort avec des membres de sa famille habillés de la chemise rouge des régicides!... Du grand n'importe quoi.

("accusé d'avoir voulu tenter de tuer": cinq verbes en tir serré! Joli, non?)



Et enfin le petit peuple prenant connaissance avec effarement des projet de diminution drastique des salaires annoncé par le comité des finances.




Pour ces trois scènes nous sommes vers le mois de juin 94, c'est-à-dire tout près de la chute de Robespierre, cette époque où la guillotine devenait folle, et les passions plus exacerbées que jamais. D'où ces teintes de plus en plus rouges. "Ça c'est du parti pris visuel!" me suis-je parfois dit!


Pour le noir et blanc ce sera des "épreuves photographiques" qui laissent mieux voir le travail de la plume sur le papier.

Nous avons donc cinq vues de la dernière journée avant la chute: la séance du 8-Thermidor, juste après le dernier long discours de l'Incorruptible, avec tout d'abord un député qui demande l'impression du discours, Cambon mis en cause par Robespierre et qui tente de se défendre, un autre qui demande à Robespierre de nommer ceux qu'il vient d'accuser dans son discours (un des moments les plus importants de l'histoire de France mine de rien) et au passage c'est le dessin numéro 400, ensuite Collot-d'Herbois et Billaud-Varenne le soir au club des Jacobins et enfin le public du club qui vocifère contre les même Collot-d'Herbois et Billaud-Varenne qui avaient eu le tort de s'en prendre à Robespierre dans la journée à l'assemblée.









Et pour finir les résultats du jeu de la dernière fois: il fallait reconnaitre (dans l'ordre) le général Bonaparte, Louis XVIII, Charles X, Louis-Philippe, Napoléon III et Thiers. Quel est le rapport avec Robespierre? Tout simplement ce dernier avait, dans son ultime discours, annoncé le bordel qu'allait être le XIXème siècle dans les institutions en France si on "laissait flotter un moment les rênes de la Révolution", et force est de constater qu'il avait bien vu. Alors pour illustrer tout ça j'ai représenté tous les dirigeants français les plus marquants du XIXème siècle.

D'ailleurs en voici trois d'entre eux encrés.






Merci d'être toujours là, et à dans quinze jours!

lundi 13 octobre 2014

Alors je fais l'apologie de la Terreur, moi?!

Salut tout le monde!

Alors vous savez quoi? Il paraît que je fais l'apologie de Robespierre et surtout de la Terreur! Oui, vous avez bien lu! De la Terreur en prime! C'est ce que je me suis entendu dire sur FaceBook! C'est vachement gentil, vous ne trouvez pas?

Donc moi si je comprends bien, en faisant mon film sur Robespierre, je viens dire à tous ceux qui le verront que la Terreur c'était vachement bien, que la guillotine c'était un vrai bonheur, et que des flots de sang partout c'était vachement sexy!

Oui, on m'a accusé de ça! Pas mal, hein? C'est sûr que c'est le premier commentaire qui vient à l'esprit dès qu'on parcours ces pages...

Il faut dire que notre bonne vieille école républicaine nous a toujours appris que les seules choses qui intéressaient Robespierre c'était le pouvoir personnel et faire crever un maximum de gens juste pour le plaisir... Du coup on hait Robespierre, normal! Le problème c'est que quand un gars comme moi se ramène en disant "non, ça c'est pas exactement passé comme ça", éh bien il est immédiatement accusé d'aimer le sang...

Robespierre on le déteste, ou alors on est un sale con...

Il y a aussi la solution d'aller voir en profondeur ce qu'il en était réellement, mais ça c'est trop fatiguant, et puis on risquerait de voir s'effondrer ce qu'on croit depuis toujours...

Moi je m'y suis collé quand même!

Donc, NON, je n'aime PAS la Terreur, je n'aime pas voir mourir les gens, mais par contre j'ai le droit de m'intéresser à Robespierre et de défendre ce qui peut l'être!

Bon, passons aux choses vraiment intéressantes maintenant.

D'abord quelques crayonnés: deux crayonnés venant corriger des dessins précédemment faits: deux députés aux Etats Généraux, et cette grognasse de Marie-Antoinette!








Ensuite de nouveaux personnages historiques à trouver. Je pense vraiment que pour ceux-là, ce ne sera pas trop dur!









Dans l'article précédent il fallait voir Voltaire jeune ET vieux, et Nicolas Fouquet. Pour ce dernier c'était peut-être un peu plus dur!

Et voici un peu de couleur.

Tout d'abord un remake de l'un des premiers dessins, une fête à Versailles sous l'Ancien Régime.



Et puis histoire de prouver que je ne cache rien des horreurs de la Terreur, voici le tribunal révolutionnaire.



Une charrette de condamnés.



Danton (encore lui!) arrivant à l’échafaud.



Et enfin la guillotine et son panier couverts de sang comme ça devait arriver. (J'en profite pour vous confirmer que je n'ai pas fait ce dessins ni les couleurs en me léchant les babines!)





Et bien voilà les amis! Je vous salue bien -oui, même toi, là- et je vous dis à la prochaine fois!