dimanche 21 décembre 2014

Un dernier pour la route!

Bonjour mes très chers amis, mes chers citoyens!

C'est le dernier article révolutionnaire aujourd'hui! Eh oui!...

Si vous me lisez régulièrement, vous n'êtes pas sans savoir que j'ai dû remettre à l'année prochaine la fin de la fabrication de mon film sur Robespierre, mais cela dit, j'ai pu terminer tous les dessins en ce mois de décembre.

Alors du coup ça veut dire quoi, hein? Ça veut dire quoi? Eh bien ça veut dire que vu qu'il n'y aura plus de nouveaux dessins, ça veut dire qu'il n'y aura plus rien de nouveau à publier ici!

Mais attention, cela ne voudra pas dire qu'il n'y aura plus d'articles quels qu'ils soient sur ce blog! Je parlerai d'autres choses. Et puis en réfléchissant bien, j'aurai bien quelques couleurs sur "Robespierre" à montrer quand même, car du côté des couleurs, je suis loin d'avoir fini!

S'il y a une chose dont je suis très heureux c'est d'avoir pu vous proposer ici à intervalles très réguliers (tous les lundis d'abord, puis un lundi sur deux ensuite) une petite sélection du travail en cours.

Et puis bien entendu, je suis extrêmement heureux d'avoir pu compter sur votre lecture elle aussi régulière! Je vous en remercie infiniment!

Donc allons-y pour un dernier tour! Revoyons des dessins faits récemment et intervenant à la fin du film, et d'autres plus anciens.

Un moment terrible, celui où Samson, le bourreau, s'apprête à arracher le linge qui entourait la tête de Robespierre pour retenir sa mâchoire fracassée. Inutile de vous dire qu'on a dû l'entendre à l'autre bout de la place de la Révolution!





Le bourreau présentant la tête de l'Incorruptible au peuple.



Les charrettes emmenant les Robespierristes tout juste guillotinés.



Et le cimetière des Errancis, aujourd'hui disparu, où tout le monde a été enseveli. J'ai pris pour modèle un dessin représentant le cimetière des Innocents, lui aussi disparu.



Retour en arrière avec les massacres de Septembre.






Le procès de Louis XVI.



Marat agonisant dans sa baignoire. La version couleur existe déjà mais je vous la réserve pour quand le film sera fini!



Et not' vieux pote Danton dans ses œuvres!





Un peu d'encrage!

On est dans la nuit du 9 au 10 Thermidor, les troupes de la Convention ont investi l'Hôtel de Ville où les Robespierristes se sont réfugiés. Augustin Robespierre (le frangin donc) préfère sauter par la fenêtre. Il ne se tuera pas mais sera salement blessé.



Les charrettes emmenant Robespierre et ses partisans vers la place de Révolution; actuelle place de la Concorde, mais je n'ai pas besoin de le dire! D'ailleurs je l'ai pas écrit!



Et là, alors là!... C'est le dessin 500!! Je suis épuisé! En fait c'est le décors du dessin 500, destiné à recevoir la guillotine ainsi que celui qui sera reçu par elle!



Et enfin de la couleur! Un petit florilège!

Le parlement de Grenoble, où Barnave avait clamé qu'une nouvelle distribution des richesses exigeait une nouvelle distribution du pouvoir. Une phrase qui à elle seule explique en grande partie pourquoi la Révolution a eu lieu. Là on est au tout début du film.



Celui-là je l'avait déjà posté ici. Sauf que cette fois j'ai refait les dessins, les anciens étaient vraiment trop sommaires... (et il y a des personnages en avant-plan que je ne vous avais pas montrés.)



Un paysan manquant sans doute de pain quotidien...



Le café Amaury à Versailles qui avait accueilli le Club Breton, l'ancêtre du Club des Jacobin. Le bâtiment existe toujours.




Le pillage des Invalides le matin du 14-Juillet.



La fuite du roi en pleine nuit.



L'attaque des Tuileries le 10 août 92. Je crois l'avoir déjà montré celui-là...



Louis XVI observant tout, très inquiet...



Le même à la prison du Temple.



Le comité de salut Public en grande réunion.



Il a pas l'air gentil, l'monsieur? Vous le reconnaissez j'espère! Mais si enfin, not'vieux pote dont j'ai parlé plus haut!



La terrible guillotine...



Saint-Just sur les bancs de la Convention écoutant le début du dernier discours de Robespierre le 8 Thermidor, et où il est question de lui, entre les lignes!



Et enfin le député Cambon, mis en cause par Robespierre et qui fut le premier à s'attaquer frontalement à ce dernier. A partir de là, l'Histoire a basculé!...




Eh bien voilà! Cette fois on en a bien fini! Merci à tous!

Mais je repasserai entre Noël et le jour de l'an pour quelques photos!

Bonnes fêtes!!

PS: dans l'article précédent je parlais de Jeannette: je vous rassure tout de suite, Chez Jeannette c'est le nom du bistrot en bas de chez moi où on peut me voir trainer parfois! :-D

lundi 8 décembre 2014

La fin du début

Salut citoyens!

Comme le disait Churchill, je ne sais pas si c'est le début de la fin mais c'est au moins la fin du début! Depuis la dernière fois en effet, une des étapes du processus créatif de mon film s'est terminée: c'était le pré découpage de la dernière feuille de script! Par pré découpage il faut entendre le brouillon des dessins définitifs. C'est réellement là que se crée la mise en scène. Bon eh bien! ça j'en suis arrivé à bout!

Alors vu que j'ai accepté l'idée que je n'aurai pas fini le film à Noël, du coup je travaille de manière moins stressée, et c'est quand même mieux, je peux me permettre d'aller plus souvent Chez Jeannette!

Voici l'arrivage de ce lundi!

Du crayonné (l'étape qui suit immédiatement le prédec): Augustin, le frère de Robespierre, qui demande à se faire arrêter en même temps que le frangin au moment du 9-Thermidor.



Des gendarmes envoyés par la Convention pour arrêter Robespierre et ses proches à l'Hôtel de Ville dans la nuit du 9 au 10 Thermidor.



Là, c'est un des moments dramatiques du film: Robespierre écroulé qui vient de se recevoir une balle dans la mâchoire. Vu que j'ai manqué à ma parole de vous présenter mon film pour cette fin d'année, je me rachète un peu en vous déflorant ce moment important! ;-) Je vous annonce tout de suite que je trancherai pas dans le débat de savoir si c'était un suicide où un assassinat.
 


Et Couthon et sa chaise roulante balancé par les gendarmes depuis le sommet du grand escalier. C'est mignon, hein? Je vous dis pas dans quel état on l'a ramassé ensuite!...



L'encrage! Hanriot, le chef de la garde parisienne qui était venu aux Tuileries pour délivrer Robespierre et consort, mais qui s'est retrouvé prisonnier lui-même. Les autres avaient déjà été emmenés...



Les conventionnels un peu paniqués qui votent la mise hors la loi de Robespierre et ses amis qui avaient été libérés.



Et deux autres députés.



Et enfin de la couleur: une tribune de la Convention avec le public écoutant la dernier discours de l'Incorruptible.



Saint-Just au Comité de salut public dans la nuit du 8 au 9 Thermidor écrivant le discours qu'il a à peine eu le temps de commencer à prononcer le lendemain à la tribune.



Collot d'Herbois et Billaud-Varenne venant lui demander des comptes après s'être fait agressés par les soutiens de Robespierre aux Jacobins.



Et enfin une vue sur la maison Duplay et la fenêtre de Robespierre la nuit qui a précédé sa chute...



Voilà, c'est tout pour aujourd'hui! Passez une bonne semaine, une bonne semaine prochaine aussi, et rendez-vous dans 15 jours pour le dernier article de l'année!

Anthony