lundi 11 janvier 2016

Et c'est reparti!

Bonjour à vous tous!

Le vendredi 1er janvier, sur ma page Facebook j'ai simplement écrit "bon vendredi à tous!". Ça finit par m'ennuyer, moi, cette tradition année après année de dire bonne année. Cette parole me paraît tellement dérisoire et vide de sens finalement. C'est comme dire "je vous aime tous", ça ne veut rien dire.

Mais bon, d'un autre côté je dis tous les jours "bonne journée", et ça n'a pas plus de sens, sans doute....

Alors bonne année!

Tout de suite le premier dessin de l'année, en rapport avec les vœux!



Bien alors, il me faut encore un peu parler de Robespierre, mon film.

Sans plus attendre je vous remercie tous très chaleureusement de l'avoir regardé et apprécié. On m'a dit qu'il était très dense, qu'il y avait beaucoup d'informations. C'est vrai, et ça aurait pu être pire car il y a pas mal de faits et de personnages dont je n'ai pas parlés. En 2014 j'avais fait le montage des 20 premières minutes environ avant de le laisser un peu de côté. L'année dernière avant de le reprendre et en revisionnant ce que j'avais fait je m'étais aperçu que trop d'infos tombaient trop vite, une sorte de mitraillage de faits et d'infos, ça m'avait frappé. Alors j'avais ajouté un peu d'air, espacé les dessins et les phrases. Je ne pouvais pas vraiment le faire davantage car je n'allait pas rester 30 secondes sur chaque dessins, et puis il ne fallait pas non plus risquer d'endormir. Car il y a quelque chose que j'ai découvert en faisant du montage: le spectateur peut très facilement tomber dans l'ennui, et un montage est un bon montage quand il n'y a plus rien à enlever.

Bien voilà!

Alors vous savez quoi? Il a fallut que je refasse une nouvelle exportation de mon film et que je le remette en ligne! Oui, je me suis aperçu de la présence de quelques erreurs ici ou là. Au début je m'étais dit que je corrigerai seulement pour la version DVD, mais les petites erreurs s'accumulant, il n'y avait d'autre choix que de mettre en ligne une nouvelle version.

Quelles étaient ces erreurs? La première a été remarquée par un spectateur attentif qui a vu une faute d'orthographe dans le générique de fin. C'était un subjonctif... C'est quand même normal de se planter sur un subjonctif, non?

Bon, ok...

Peu de temps après la mise en ligne de décembre, je me suis demandé si je n'avais pas oublié de mentionner dans ce même générique de fin une musique... Oui peut-être bien, me suis-je dit... Tant pis...

Je me suis aussi dit que, au moment d'évoquer les États Généraux au début du film, quand je dis que Robespierre avait du mal à parler en public et que j'illustrais ça avec un extrait de discours en fond sonore, j'avais négligé d'accélérer ma voix disant ce morceau de discours pour qu'elle soit raccord avec les autres voix de Robespierre dans le reste du film... Tant pis...

Au tout début, lorsqu'apparaît la phrase de Voltaire:

L'esprit d'une nation réside dans le petit nombre qui fait travailler le grand nombre, est nourri par lui & le gouverne

Pourquoi le signe "&"?, qu'on appelle une esperluette... Simplement dans les livres du XVIIIème siècle, on remplaçait généralement le mot "et" par le signe "&". J'ai voulu reprendre cette habitude, mais cela aurait été mieux justifié si j'avais recréé d'une manière ou d'une autre une page d'un vieux livre présentant cette phrase. Mais tapée au clavier en blanc sur fond noir comme je l'ai fait, on ne saisit pas, et on peut butter sur cette esperluette (ce qui a été le cas d'un ami). Qu'est-ce-que ça fout là?

Un habitué du blog m'a aussi alerté sur le fait qu'il y avait comme un écho sur une voix off!... Oui, en effet, il s'agissait d'une retake qui se superposait à une première prise, et j'avais tout simplement oublié de supprimer dans le montage le son de cette première prise! Du coup on avait deux voix l'une sur l'autre!

Ça commençait à faire pas mal!

Et puis j'ai repensé à ce portrait que j'ai fait de Marie-Antoinette, et sur lequel je ne l'ai "pas arrangée", comme me l'a dit un autre ami. C'est vrai que j'y suis allé un peu fort, et je pense que j'ai un peu outrepassé mon droit à la subjectivité sur ce coup là: les sourcils broussailleux que je lui avait fait allaient au-delà de la simple prise de position en plus d'être historiquement non conforme.

Parfait, vu tout ce que j'ai relevé pendant ces vacances, je n'ai pas d'autre choix que de reprendre un peu tout ça à mon retour chez moi.

La faute de subjonctif est corrigée, j'ai écrit "et" à la place de l'esperluette, la voix de Robespierre aux États Généraux est accélérée, j'ai supprimé la voix qui se superposait à l'autre, et Marie-Antoinette a retrouvé de beaux sourcils! Elle aura au moins ça!


Et en effet, j'avais bien oublié de mentionner une musique dans le générique de fin, et en plus c'était une musique de Mozart, lui que je me désolais de ne pas avoir assez utilisé! La musique c'était le concerto pour piano numéro 23.

J'ai refait une exportation, la der des der, et j'ai remis mon film en ligne! J'ai bien entendu actualisé le post du 21 décembre, mais revoici le lien ici:


Pour en finir avec l'image subliminale que personne n'a encore détectée, elle est quelque part dans ce dessin. Débrouillez-vous, je n'en dirai pas plus!



Je vous signale aussi qu'un de mes anciens collègues d'études maintenant propriétaire d'une salle de cinéma en Charente, m'a proposé de faire une projection de mon film qu'il a beaucoup aimé, suivi d'un débat! Cette proposition m'a fait très plaisir, et lui ai fait part de mon intérêt. Au moins j'aurai fait quelque chose de mon film!

A part ça, dans les jours à venir il me faudra renouveler l'image de fond du blog, vu que cette année sera le grand retour de nos personnages préférés!!

Ça ressemblera un peu à ça:


Il me reste à fini pour aujourd'hui sur ce dessin que j'ai fait ce matin en apprenant une triste nouvelle...


A bientôt mes chers amis!








7 commentaires:

  1. Je ne suis pas surpris de constater que tu n'as pu t'empêcher de corriger les quelques petites imperfections relevées ici ou là sur Robespierre. Il est vrai que le & m'avait également fait tiquer :-) J'espère que sur ce blog, on verra les photos du débat de l'après projection !

    L'image subliminale l'est toujours pour moi. Le public me fait penser à celui qu'on voit le long des routes du tour de France. Je n'ai pas vu pourtant le diable brandissant sa fourche, ni Raymond et son bob Ricard, c'est donc sans doute une mauvaise piste...
    En tout cas, ça fait plaisir de retrouver Monsieur Fumier, assis à une table si bien remplie que Jacques Valjacques ne doit pas être bien loin ! Ce blog va donc (re?)devenir la véritable base arrière des Dentus, et je vois qu'il faudra qu'on s'habitue à voir Raoul porter une cravate (ça faisait quelques temps déjà). On attend les prochaines aventures avec impatience !

    RépondreSupprimer
  2. Sur votre film, c'est un travail énorme qui mérite d’être vu à plusieurs reprises pour en appréhender toute l’information. C’est aussi un film opportun en ces temps-ci où les valeurs qui fondent l’universalité de la République française sont remises en cause.
    Vous avez pu condenser les cinq ans de la Révolution en quelques images avec sobriété et retenue dans la mise en scène et dans le choix des musiques ; un film de plus d’une heure sur la Révolution sans « La Marseillaise », « Ça ira », « La Carmagnole » ou « Le Chant du départ» c’est un tour de force. Les morceaux choisis n’étouffent pas le texte. Le choix des auteurs aurait tout aussi bien pu se reporter sur des musiciens vivant à Paris à l’époque, dont Gossec, Cherubini, Méhul, Grétry, Kreutzer (de la sonate du même nom de Beethoven), etc. Mais de toute façon, «L’Été» de Vivaldi fait son effet, dans votre film.
    Pour le fond, vous aurez peut-être pu mettre en évidence les différences entre le texte de la Déclaration des Droits de l’Homme de la monarchie constitutionnelle de 1789 (et de la V République…) où la Liberté, notamment la liberté économique passe avant l’Égalité, et donc autorise l’esclavage, et le texte de 1793, de la I République, où l’Égalité est mise en avant. L’article 35e de ce dernier texte se retrouve dans la Constitution portugaise qui reconnait le droit à l’insurrection contre toutes les formes d’oppression (notamment pour légitimer les luttes coloniales).
    Pour les personnages, ça change des représentations caricaturales trop fréquentes, dont « Les dieux ont soif » d’Anatole France est un exemple. Dans le contexte de la chute du mur de Berlin, les commémorations de 1989 n’ont pas servi à redorer les acteurs plus actifs. Pourtant, dans les années 60-70 Robespierre était un personnage plutôt valorisé, quoique les profs ne savaient pas trop comment aborder l’Être suprême. Dans la collection Lagarde et Michard sur les grands auteurs de la littérature française, c’est un discours de Robespierre qui clôt le volume du XVIII siècle.
    Pour les dessins, il y aurait peut-être un peu trop de souliers et pas assez de sabots parmi le petit peuple de Paris (quoique, si l’on s’en tient aux gouaches de Lesueur au Carnavalet, à part « la disette du pain » la plupart des personnages sont chaussés). Autrement, vous ne pensez pas publier sous forme d’album ? C’est un travail qui mérite être vu avec soin, peut-être accompagné d’une sélection des discours de Robespierre.
    Un bravo pour votre travail !

    RépondreSupprimer
  3. Salut Anthony!

    Comme on est le 15 janvier, je te souhaite 350 bonnes journées pour ce qu'il reste de 2016! ;-) Ca te va mieux?
    Pour ce qui est de l'image subliminale... sais pas. On dirait vaguement que l'espace entre les 2 parties de la foule et le cortège forme un genre de visage, genre Bart Simpson, mais ça n'a vraiment rien d'évident.
    Autre méthode: une image subliminale est souvent utilisée pour susciter une envie inconsciente chez celui qui la regarde. Donc, expérience. Je regarde ton image. Je ferme les yeux. De quoi ai-je envie? De regarder Alien ou 2001 l'odyssée de l'espace...
    Bon, je crois que c'est plutôt la mort de Bowie qui fait ça.
    En tout cas il faudra quand même nous donner la réponse un jour; hein!

    Vincent

    PS: c'est quand la projection en salle? Peut-être qu'on pourrait y aller, va savoir!
    PS2: à la réflexion, j'éprouve aussi l'envie de me faire gratter le dos. Mais bon, ça, c'est à peu près tout le temps...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 351! J'avais oublié que c'était une année bissextile!

      Supprimer
  4. Salut Anthony, ben j'ai beau regarder le dessin, de le balayer des yeux, de tourner l'écran rien à faire l'image est si subliminale qu'on ne voit rien ! Bon m'en vais chanter la carmagnole et je reviendrai une fois la réponse donnée ! Ricou !
    PS : Vincent salut à toi ! En fait quand on regarde l'image et qu'on ferme les yeux, on voit un concert de ZZ Top ! C'est sans doute cela la réponse ! Bye !

    RépondreSupprimer
  5. Mais si! J'ai trouvé!
    Il y a le général de Gaulle dans la foule du bas!!! Il est assez grand avec un uniforme vert olive et un képi. Enfin bref, de Gaulle, quoi!

    Vincent

    RépondreSupprimer
  6. Quand certains trouvent la fève, Vincent trouve De Gaulle ! Bravo ! Je ne risquais pas de trouver, je pensais que la foule toute entière ou une partie formait une image subliminaBle ! D'où les 2 barbes de ZZTop évoquées il y a quelques jours ! On se refait pas hein ? Allez à bientôt ! Ricou

    RépondreSupprimer