Ce sont de beau desins ;-) Ce que je trouve intéressant en les regardant, c'est qu'ils me paraissent plus "profonds" que d'autres dessins plus anciens de Cléo. On perçoit l'application de la danseuse, une certaine tension. Ces poses silencieuses se passent de bulles. En l'absence de décor, je vois ressortir la concentration, le mental de l'artiste qui "déroule" son art, et qui pourrait continuer même si la musique s'arrêtait tant son être est absorbé par sa prestation. On perçoit la singularité, et la sorte de solitude de celui (ici de celle) qui est "dans" son métier, absorbé dans son monde intérieur. Je retrouve la force de ce "mental" même sur le dernier portrait, où Cléo ne danse pas, certes, mais semble avoir l'esprit tendu vers un ailleurs. Je trouve cet "épaississement nouveau" du personnage de très bon augure !
Merci pour toutes ces impressions André! En effet, "l'épaississement" du personnage est le défit qui m'attend dans les prochains mois, et je ne désespère pas d'y arriver!
Très jolis dessins. Tu travailles d'après modèle vivant, d'après photos ou bien tu dessines spontanément? Il y a un tel mouvement dans le dessin, et je sais que ce n'est pas facile à exprimer.
Salut Rice! Travailler d'après modèle, mon dieu le voudrais plus que tout, mais je suis arrivé au monde un siècle trop tard, car Cléo de Mérode était une danseuse de la Belle Époque!... Cela dit oui, pour les poses de corps, j'aurais pu travailler à partir d'un modèle vivant, mais ce n'est pas le cas: je fais tout d'après photo. Encore que les 3 premiers dessins sont fait d'après un des très rares films faits de Cléo de Mérode. Je ne sais même pas s'il en existe plusieurs, cela dit. En tout cas merci d'apprécier!
Ce sont de beau desins ;-) Ce que je trouve intéressant en les regardant, c'est qu'ils me paraissent plus "profonds" que d'autres dessins plus anciens de Cléo. On perçoit l'application de la danseuse, une certaine tension. Ces poses silencieuses se passent de bulles. En l'absence de décor, je vois ressortir la concentration, le mental de l'artiste qui "déroule" son art, et qui pourrait continuer même si la musique s'arrêtait tant son être est absorbé par sa prestation. On perçoit la singularité, et la sorte de solitude de celui (ici de celle) qui est "dans" son métier, absorbé dans son monde intérieur. Je retrouve la force de ce "mental" même sur le dernier portrait, où Cléo ne danse pas, certes, mais semble avoir l'esprit tendu vers un ailleurs. Je trouve cet "épaississement nouveau" du personnage de très bon augure !
RépondreSupprimerMerci pour toutes ces impressions André! En effet, "l'épaississement" du personnage est le défit qui m'attend dans les prochains mois, et je ne désespère pas d'y arriver!
SupprimerTrès jolis dessins.
RépondreSupprimerTu travailles d'après modèle vivant, d'après photos ou bien tu dessines spontanément?
Il y a un tel mouvement dans le dessin, et je sais que ce n'est pas facile à exprimer.
Salut Rice!
SupprimerTravailler d'après modèle, mon dieu le voudrais plus que tout, mais je suis arrivé au monde un siècle trop tard, car Cléo de Mérode était une danseuse de la Belle Époque!... Cela dit oui, pour les poses de corps, j'aurais pu travailler à partir d'un modèle vivant, mais ce n'est pas le cas: je fais tout d'après photo. Encore que les 3 premiers dessins sont fait d'après un des très rares films faits de Cléo de Mérode. Je ne sais même pas s'il en existe plusieurs, cela dit.
En tout cas merci d'apprécier!