lundi 4 avril 2016

De Pire en Pire - pages 4 et 5

Bonjour à vous tous!

"L'Exil" a totalement achevé la phase des doublages de mes séquences dessinées. Jeff, le producteur, désespérait de trouver les comédiens à même de pouvoir faire les dernières voix, mais il y est arrivé! C'est maintenant les musiques originales qui vont se faire. Tout cela est assez long, mais ça avance de manière absolument irrésistible!

Les Dentus maintenant. Le fameux soleil présent sur la première page suscite débats, controverses, articles dans le Washington Libéré, etc! :-) Alors oui, vu comme les gars dans le bistrot sont couverts, on est davantage en hiver qu'en été. Quoiqu'on peut imaginer le début du printemps où on continue parfois à se geler! Mais ce "soleil optimiste", alors? Je dois bien avouer que je l'ai fait très haut dans le ciel, ce qui ferait davantage penser à un mois de juin! Et le fait d'avoir fait des ombres très franches pourrait faire croire que je situe l'action aux beaux jours...

Pour ce qui est des ombres c'est purement un parti pris, j'aime beaucoup les ombres franches, et on en trouve quelle que soit la saison.

Le problème qui reste c'est le soleil haut dans le ciel, c'est vrai... Mais là, je suis obligé de sortir la phrase qui est la règle éternelle, la règle qui vient se placer tel un parapluie sur toutes les autres règles possibles et imaginables de tout métier d'art graphique quel qu'il soit: "'faut tricher!"

Il y a aussi le très fameux "bon c'est pas grave, ça passe", ces deux règles sans lesquelles la création ne serait pas la création...

D'ailleurs, petit souvenir d'études: au CFT Gobelins, il y a bientôt 20 ans, on s'amusait toujours entre étudiants à nous dire pour rire "éh! mais ça s'peut pas, ça!" en voyant telle ou telle chose dans nos travaux respectifs, ou ailleurs.

Voilà pour le soleil optimiste!

La livraison du jour: Raoul est très content depuis ce matin car la journée se passe bien, il fait soleil, et le voilà qui arrive au commissariat et qu'il tombe sur le boss...



Merci à tous d'être là, et à lundi prochain pour les documents!

5 commentaires:

  1. Quel plaisir de retrouver les Dentus au complet ! Cette vignette, planche 5, marque enfin leur grand retour. Les 38 heures de garde à vue, et les aveux simultanés et contradictoires des deux suspects laissent augurer de belles boulettes. Sans parler de la remarquable aptitude de Raoul à comprendre les propos du commissaire... Un apprenti boucher interrogé par les Dentus, ça a tout du cocasse, et on a hâte d'en savoir plus ! En tout cas l'histoire commence enfin, l'intrigue est posée, et le public est accroché ! Vivement la semaine prochaine !

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    1. Merci André!
      On les retrouve tous réunis enfin, après combien d'années?... :-D
      A la semaine prochaine!

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  2. Salut Anthony!
    Très bien, cette suite!

    Un petit commentaire dans la colonne des - pour commencer: je trouve certains dialogues / cases de textes parfois poussifs. Ex: "la nuit fut longue et lente": le "et lente" me semble de trop. "cette journée poursuit sa marche hallucinante d'optimisme": je ne sais pas, ça m'accroche l'oreille. Bon, c'est peut-être le ton général des Dentus, que je ne connais pas et auquel je m'habituerai, mais sinon je pense que ça peut être amélioré à ce niveau.

    Les + maintenant: j'adore le grand dessin de la 2ème planche, la vue du bureau des Dentus, qui est vraiment bien fait je trouve. J'adore toujours autant la tête hébétée de Mercure, aussi, qui semble à la fois porter toute la bonne volonté et toute la maladresse (pour ne pas dire autre chose) du monde. On verra! L'intrigue, enfin, qui est lancée d'une manière farfelue et accrocheuse. D'ailleurs, j'avais moi-même pensé il y a qq temps à écrire une histoire où plusieurs personnes viendraient successivement au commissariat avouer le meurtre d'une même victime... mais j'avais laissé tomber car je ne voyais pas comment m'en sortir de façon satisfaisante. J'ai hâte de voir quels développements tu nous auras inventés!

    A très vite, donc!

    Vincent

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    1. Salut Vincent!
      Je réponds à tes remarques: "la nuit fut longue et lente" en effet a quelque chose de volontairement redondant, c'est le genre de phrase un peu bizarre qui est la signature des Dentus, une sorte de langage auquel tu te feras sans le moindre problème! :-)
      Pour ce qui est de la "marche hallucinante d'optimisme", elle gratouille peut-être un peu plus, j'avoue qu'elle n'est pas sortie de manière très naturelle, j'aurais pu mettre une "marche mémorable d'optimisme", ou "marche extraordinaire d'optimisme", mais bon... Là aussi, c'est le parlé Dentus!

      Merci d'avoir aimé le reste, et pour Mercure tu as exactement saisi la nature du personnage, ça me fait bien plaisir!

      A très vite!

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  3. Moi j'aime bien ce genre de dialogues ou textes narratifs.
    Cela donne un côté décalé.
    D'ailleurs ,je ne connaissais pas les Dentus jusqu'alors, mais dans mon esprit, je fais un rapprochement avec la brigade du commissaire Adamsberg de Fred Vargas.
    Le plus étrange étant que la dernière aventure se passe au sein d'une association dont les membres reproduisent les discours de ... Robespierre!
    C'est d'ailleurs au fil de mes recherches sur ce personnage que j'ai découvert ton blog.
    Étant aussi grand amateur de bd et de dessins, je trouve le hasard parfois stupéfiant

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